Warneton

Dans les anciennes orthographes Warnasthum (1007), Warnastun (1056), Warnestium (1110), il est soupçonné une contraction de Warnave’s tun, qui s’ignifierais l’enclos de la Warnave (ruisseau du côté belge).

On fête le bienheureux Saint Jean de Warneton,
décédé le 27 janvier 1130.

Mentionné pour la première fois au 11e siècle,
Warneton fut divisé en deux parties en 1713 lors des traités d’Utrecht (1713 à 1715).

Le traité des limites du 16 mai 1769 ayant désigné la rivière « La LYS » comme frontière entre la France et les Pays-Bas espagnols et depuis 1890, la Belgique avait donné naissance à deux nouvelles communes, Warneton-Sud et Warneton-Bas, issus des villes belges du même nom. La partie nord resta à la Flandre (transférée plus tard au Hainaut) et la partie sud est encore incluse en France.
Elle était constituée de deux zones, qui devaient chacune élire un maire et un conseil, ayant fusionné suite à un arrêté préfectoral de juin 1946. (Warneton-Sud et Warneton-Bas) :
Ces deux nouvelles communes, exclusivement rurales, ne possédaient aucun équipement. Deux salles de débits de boisson servirent de Mairie et lieux de rendez-vous pour les réunions des conseils municipaux, élections et autres. Le café « A ma campagne » pour Warneton Sud, au café « Sainte Barbe » pour Warneton Bas.

Par arrêté préfectoral du 7 juin 1946, les deux communes étaient réunies pour former le Warneton actuel.